9 Septembre 2012
Du
premier jour que je vous vis,
Beauté céleste, vous me plûtes.
De l’amour, que pour vous je pris,
Aussitôt vous vous aperçûtes.
Mais qu’avec froideur vous reçûtes
L’aveu que dès lors je vous fis !
Ah ! fallait-il que je vous visse,
Fallait-il que vous me plussiez,
Fallait-il que je vous le disse
Et que vous me repoussassiez !
Fallait-il que je m’entêtasse
Et que vous vous obstinassiez,
Et qu’enfin je vous adorasse
Et que vous me poignardassiez