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Moïcani - L'Odéonie

"Quand un salon littéraire devient un boudoir pour dames"

"L'Age d'Or" de Luis Bunuel

L'âge d'or est un film français de 1930, réalisé par Luis Buñuel.C'est l'histoire de la communion totale mais éphémère de deux amants que séparent les conventions familiales et sociales et les interdits sexuels et religieux. Le film est une succession d'épisodes allégoriques teintés d'humour noir, commençant par un documentaire sur les scorpions et s'achevant sur une transposition des « Cent Vingt Journées de Sodome » de Sade.
S'il propose diverses recherches formelles comme le collage, le film n'a pas, plastiquement, la même ambition qu'« Un chien andalou ». Cependant, la violence des propos contre le patriotisme, l'humanitarismes et, surtout anti-chrétien (principal objet de la plupart des coupes exigées par la censure
[1]), le ton pessimiste et lyrique, font de « L'Âge d'or », "peut-être l'unique film intentionnellement surréaliste" (José Pierre).

Fiche technique

Distribution

Autour du film

C'est sans doute le chef-d'œuvre du cinéma surréaliste. Il est projeté pour la première fois le 28 novembre 1930 au Studio 28.[3] Le 3 décembre, des militants de ligues d'extrême droite investissent le cinéma, déchirent l'écran et les tableaux surréalistes accrochés dans le hall. Interdit de projection par le préfet Jean Chiappe, le 11 décembre, le film est saisi. Il ne s'agit que de la copie de projection amputée des coupes imposées. Le négatif original a été caché et conservé par Charles et Marie de Noailles producteurs du film. En 1937, une copie tronquée circule sous le titre « Dans les eaux glacées du calcul égoïste ».[4]
L'interdiction de projection ne sera levée qu'en 1981.

Chaque année depuis 1958, la Cinémathèque royale de Belgique et le Musée du cinéma de Bruxelles décerne le Prix de l’Âge d’Or à l’auteur d’un film qui "par l’originalité, la singularité de son propos et de son écriture, s’écarte délibérément des conformismes cinématographiques".

Freddy Buache : « Luis Bunuel a jeté avec L'Âge d'or le seul vrai cri, le plus inimitable hurlement en faveur de la liberté humaine de toute l'histoire du cinéma. Ce film brille d'un éclat incomparable au ciel du septième art : c'est l'étoile sur laquelle tous les cinéastes, épris d'indépendance à l'égard des idées reçues ou à l'égard des bons sentiments routiniers peuvent et pourront toujours orienter leur difficile navigation » (wikipedia)

 

L’age d’or 1



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