24 Septembre 2017
La rue tire son nom de la déformation d'un nom obscène qui lui avait été donné en raison de la population de prostituées qui l'habitait : rue du Poil-au-Con
La prostitution était la spécialité de cette rue et de sa voisine la rue Taillepain (d'où leur surnom commun de rue « Baille-Hoë » : qui donne joie),
Un des noms de la voie au xiiie siècle fut celui de rue Gratte-Cul, car le quartier, alors hors les murs, était spécialisé dans la prostitution (interdite théoriquement dans Paris depuis 1256). Elle est citée dans un manuscrit de l'abbaye Sainte-Geneviève de 1450 sous le nom de rue Gratecon
La rue Marie-Stuart est à l’origine une des rues aux ribaudes (filles publiques, prostituées), sous le nom de « rue Tire-Vit » (vit est synonyme de pénis, du latin vectis, soit une barre ou un levier) puis de « rue Tire-Boudin
La rue de Châlons ayant été longtemps habitée par des prostituées, elle prit le nom de rue Trousse-Nonnain, rue Trace-Putain, rue Tasse-Nonnain et enfin rue Transnonain