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Moïcani - L'Odéonie

"Quand un salon littéraire devient un boudoir pour dames"

LES LEVRES NUES

LES LEVRES NUES

Les Lèvres nues

Dans la guerre froide – la révolte et son double
La nouvelle révolte des artistes : autour de l’Internationale situationni
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“Plus que jamais soucieux d’imiter en toute chose nos singuliers contemporains, et très frappés par leur obstination à se glorifier mutuellement, les collaborateurs de la présente revue se sont constitués en jury afin de décerner mensuellement un nouveau prix : le Prix de la Bêtise Humaine. Ce prix sera attribué après coup à tout homme ou toute femme ayant témoigné par quelque mode d’expression ou quelque action que ce soit d’un effort assidu pour se maintenir à l’ombre de l’intelligence. Déjà, réuni en séance solennelle, le jury a décidé de décerner le premier Prix de la Bêtise Humaine, à titre ex æquo, à Monsieur André Malraux, pour l’ensemble de son œuvre esthétique, et à Monsieur le roi Baudoin, pour son voyage au Congo ‘belge’.”

Parallèlement à Potlatch, les lettristes parisiens (Debord,Wolman) publièrent dans la revue belge Les Lèvres nues d’importants essais sur la dérive ou le détournement. Cette revue, fondée par Marcel Mariën, compta douze numéros et se caractérisa autant par son exigence poétique que sa virulence politique (on lui doit l’invention des publicités détournées). Elle accueillit, outre les textes de Mariën lui-même, les écrits des francs-tireurs du surréalisme belge comme Nougé ou Scutenaire.

Douze numéros sous coffret et un volume d'index.

LES LEVRES NUES
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